samedi 25 octobre 2008

Critique Satirique sur la Non Actualité (Ne pas tenter de reproduire chez soi)

J’aimerais écrire une critique satirique sur l’actualité, qui ferait péter l’élastique de vos zigomatic ( Digression 1 (ça commence !) :nous sommes beaucoup à ne pas savoir comment ça s’écrit, et presque autant à avoir la flemme d’aller chercher dans le dictionnaire.
Re-Digression : Vous pensez que j’aurais pu juste ne pas utiliser ce mot, genre « quand on sait pas, on se tait », …et nianiania. : une seule réponse me vient : Rabas-joie !)

Donc je disais que « j’aimerais bien, …critique satirique, ..et blablabla »
Mais pô d’pot !, j’regarde plus le 20h00, ni le 13, ni le 7, …et je ne joue pas au Loto non plus (ceux qui ont suivi…)
L’actualité je la suis dans les conversations alentour,… : le prix à la pompe (ce week-end : marseille, j’vais finir en bus), le cours du Nutella au supermarché (j’achète, Bon ben la margarine c’est pas si dégueu ), la pollution sur le périph (houla ça pu !, ah tiens ça pu pas ?!?), le prix des clopes (c’est bon j’continu, merde , faut qu’j’arrête la viande), le prix du pull V chez Zara (j’prends les 4 , il vous reste le modèle d’expo ?), le prix du Kebab (double portion de frite , Kasher euh !... Pas cher ), Et Cetaera, Et Cetaera…

De bons indicateurs ma foi qui me permettent de rester dans le « coût » (héhé), mais toujours éloignée de la merde , quoi !
Et comme tous ceux qui n’ont rien à dire, j’amène mon interlocuteur vers un sujet que je maîtrise mieux : un peu de tout le reste
Les gens ne s’attendent pas à ce que vous les engagiez sur d’autres sujets que les sujets communs. Tout le monde parle de la même chose, fonction des actualités ; les groupes se créent, se chamaillent, finissent par s’ennuyer, et remercient inconsciemment PPDA de leur envoyer le nouveau morceau de barbark autour duquel ils vont pouvoir se bagarrer la semaine suivante.

Qui a l’impression que sa vie a littéralement changée depuis qu’on nous parle de la gravissime crise financière ?
Et pourtant, tout le monde est inquiet, depuis un mois et parle de cette dernière comme s’ils la vivaient violemment.
Soyons réaliste : si elle se poursuit et s’envenime, les symptômes visibles ne sauront tarder à se matérialiser. Et là même ceux qui s’affranchissent du JT ne sauraient l’ignorer.
N’en reste, que les ignares de l’actualité auront gagné deux ou trois mois d’angoisse stérile dans leur vie (3 mois, c’est une portion (de la famille de proportion) non négligeable, surtout si on meurt demain !)

Craindre la difficulté, en parler, tenter de l’appréhender.
Je suis dans un avion qui traverse des perturbations : forte probabilité que l’on va tout droit au crash.
Je ne fais partie ni de ceux qui ont suivi une formation de pilotage, ni de ceux qui ont un parachute. Je subirai la bonne ou mauvaise issue. Les quelques minutes de vie qu’il me reste : je préfère les passer à apprécier tranquillement le paysage.
Savoir prendre de la hauteur, …et la garder

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